Cette semaine, le Tages-Anzeiger titrait : « L’AVS est quasiment assainie ». Un message rassurant – mais trompeur. Dès 2026, les déficits sont de retour.
Une initiative demande la suppression du plafonnement des rentes AVS pour les couples mariés. Cela semble juste au premier abord, mais en y regardant de plus près, on constate les points suivants : cette revendication est unilatérale, coûteuse et occulte délibérément tous les avantages dont bénéficient déjà les couples mariés dans le système actuel.
La Commission de la sécurité sociale et de la santé du Conseil des États (CSSS-E) présente son concept de réforme de l’AVS comme « équilibré et durable ». Mais un examen plus attentif le révèle : ce plan n’est ni équitable entre les générations, ni viable à long terme.