La réforme des rentes de veuves et de veufs est une étape juste et pragmatique. Elle mettrait fin à une inégalité devenue obsolète et rapprocherait l’AVS de la réalité sociale actuelle. C’est précisément ce type d’ajustement ciblé dont nous avons besoin – notamment en vue de la prochaine réforme de l’AVS.
Le Conseil fédéral propose que les rentes de survivants soient versées à l’avenir indépendamment de l’état civil et jusqu’au 25e anniversaire du plus jeune enfant. Cela inclut également les parents non mariés – et corrige une inégalité entre veuves et veufs, critiquée par la Cour européenne des droits de l’homme.
Une réforme pragmatique au signal fort
La proposition du Conseil fédéral corrige une inégalité juridique inacceptable, se concentre sur la phase de prise en charge et de formation des enfants, et fixe une limite claire à 25 ans. Cet ajustement tient compte des réalités des familles modernes – sans alourdir excessivement la charge financière de l’AVS.
De telles réformes ciblées et fondées sur des arguments objectifs renforcent la confiance dans la capacité d’action du monde politique – et constituent un signal important en vue de la future grande réforme de l’AVS. Elles montrent qu’un développement équilibré de l’AVS est possible : juste, finançable et capable de rassembler une majorité.