Le Conseil des États avait considérablement alourdi le projet de financement de la 13e rente AVS, le transformant en une proposition d’expansion massive : des cotisations salariales plus élevées et la suppression unilatérale du plafonnement des rentes pour les couples mariés auraient fortement pénalisé la population active. Le Conseil national a mis un frein à cette dérive irresponsable et a corrigé le projet de manière significative. Seul le frein à l’endettement n’a pas encore trouvé de majorité.

La CSSS du Conseil national assume ses responsabilités : elle rejette les projets mal ficelés du Conseil des États. Pas question d’augmenter les cotisations en période d’incertitude économique. Elle s’oppose aussi à l’acceptation précipitée de l’initiative sur les plafonds pour les couples mariés, qui aggraverait la pression financière sur l’AVS. À la place, elle pose les bases d’un contre-projet équitable et finançable.

Les nouvelles projections fédérales le montrent : dès 2026, l’AVS sera à nouveau en déficit. La 13e rente coûtera plus de 4 milliards par an – sans financement clair. Même les réserves chutent sous le seuil cible. Pas de quoi se rassurer : il faut des réformes structurelles.

Le conseiller national vert’libéral Patrick Hässig débloque le débat sur les plafonds AVS pour couples mariés. Sa proposition allie justice sociale et responsabilité financière – une alternative crédible à une initiative coûteuse.

Avec une proposition de compromis, le PLR Andri Silberschmidt montre que des solutions justes et socialement acceptables sont possibles – si la volonté politique est là.

La conseillère nationale PLR Kris Vietze met en garde : des charges sociales plus élevées alourdiraient les coûts du travail, pénaliseraient les PME et fragiliseraient les familles. Elle demande une analyse complète et une limite claire pour les nouvelles contributions.

Hausse de la TVA et des cotisations – mais aucune avancée structurelle. Le Conseil des États approuve le plan de la CSSS-E malgré des critiques massives : charges pour les actifs, risques sur les réserves et compétitivité menacée.

Dans le téléjournal de la télévision suisse-alémanique, Severin Moser appelle à la création d’un groupe d’experts pour examiner un âge de retraite flexible – un premier pas vers une réforme durable et réaliste de l’AVS.

Allocations supplémentaires, projets sociaux : la facture pourrait atteindre jusqu’à 16 milliards par an. Le financement reste flou – Severin Moser tire la sonnette d’alarme.

Le gouvernement veut compenser les coûts croissants de l’AVS uniquement par des recettes – sans toucher à l’âge de référence. Résultat : on repousse les problèmes au lieu de les résoudre durablement.

Le conseiller national vert’libéral critique les hausses de cotisations : « Cela prend de l’argent directement dans la poche des familles ». Il rejette la suppression du plafond pour les couples mariés et demande une réforme juste, via la TVA ou des impôts sur les successions et la fortune.